jeudi 12 février 2009

Motion votée en AG inter-U le Jeudi 12 Février

En plein accord avec les motions votées hier en coordination nationale, les étudiants et personnels (biatoss, chercheurs, enseignants, enseignants-chercheurs et ITA) des Universités d’Aix-Marseille réunis en assemblée générale aujourd’hui jeudi 12 février exigent :

l’élaboration d’une nouvelle loi établie en complète concertation avec l’ensemble des acteurs de la communauté universitaire et de la recherche, et donc l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche, dont découlent toutes les réformes néfastes actuelles. Cette nouvelle loi devra notamment garantir démocratie, collégialité et indépendance de l’université.

En cohérence avec cette revendication, nous exigeons :

1) Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs

2) L’arrêt de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés

3) Un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche mettant fin à la précarité de l’emploi, assorti d’une revalorisation des carrières et des salaires. Cela doit se traduire immédiatement par l’arrêt de la suppression des postes de catégorie C et de l’externalisation des missions.

4) L’arrêt des projets de démantèlement du CNRS et des autres EPST, afin de garantir une recherche correctement financée et indépendante du pouvoir politique.

5) Le rétablissement du cadrage national des diplômes qui permettra une égalité entre les étudiants des différentes universités et sur le marché du travail.

6) La création d’un plan d’action social afin de lutter contre la précarité étudiante, comprenant notamment une augmentation des bourses en nombre et en valeur, ainsi qu’une augmentation des aides au logement.

7) Le retrait du contrat doctoral

Ces revendications sont indissociables, et devront se faire dans le cadre d’un réinvestissement massif de l’état dans le système éducatif et de recherche, comme dans le service public au sens large. L’assemblée générale d’aujourd’hui condamne aussi le caractère systématique, idéologique et économique de toutes les réformes engagées par le gouvernement : c’est toute sa politique de recherche et d’enseignement supérieur qui est mise en cause. Appelons ensemble à des actions communes partout sur le mot d’ordre « de la maternelle à l’université : non aux contre-réformes Darcos-Pécresse ».

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